La reconnaissance de l’Unicité d’Allah, cette croyance pure qui est le Tawhid, si importante pour le musulman, devrait être comprise dans sa globalité pour atteindre le monothéisme pur et s’écarter de toute forme de chirk (associationnisme). Sans cette compréhension et cette acceptation sincère des Attributs et pouvoirs d’Allah, tout croyant peut même involontairement tomber dans le déni des principes islamiques qui font de lui un être à la recherche de la Satisfaction de notre Créateur.
Les arabes emploient les termes waahid, wahiid et ahad pour dire : un seul et unique. Allah le Très-haut est unique et sans égale. Le Tawhid permet de savoir qu’Allah est Un sans égal. Celui qui ne Lui reconnait pas cette unicité ou ne Le qualifie pas d’unique sans associé, n’adhère pas au Tawhid.
Lorsque le croyant comprend qu’Allah ne pardonne jamais l’association à celui qui ne se repent pas, et que le polythéisme annule toutes les adorations, deux sentiments doivent naître dans son cœur.
- D’abord, le sentiment de peur: Il craint de ne jamais sortir du feu ainsi que de perdre toutes ses bonnes œuvres. Il s’inquiète de tomber dans le chirk et apprend donc ce que c’est pour s’en protéger.
- Ensuite, le sentiment de joie: Il est heureux et remercie Allah d’être parmi les monothéistes. Il est plein de reconnaissance car le tawhid est le plus grand bienfait qu’Allah octroie à Ses créatures. De fait, il s’agit purement et simplement du salut de nos âmes, du seul moyen d’être sauvés de l’enfer éternel. C’est une faveur inestimable.
L’adoration n’est adoration que si elle est monothéiste, comme la prière ne porte le nom de prière que si elle est pratiquée en état de pureté. La comparaison est pertinente et limpide : tout comme l’impureté corrompt la purification, le polythéisme salit, souille l’adoration. Il l’annule, rendant ainsi l’action vaine. Pire encore, le polythéisme condamne éternellement à l’enfer celui qui le commet.
« Certes, Allah ne pardonne pas qu’on Lui donne des associés. À part cela, Il pardonne à qui Il veut ». Sourate 4, verset 116.
On comprend alors que la connaissance la plus importante pour le musulman est le monothéisme. Se prémunir de l’association revient à se prémunir du feu.